Lutter contre le gaspillage : un enjeu ancré dans l’ADN de Bel
Avril 2021
Chez Bel, la lutte contre le gaspillage est une bataille menée de longue date, ancrée dans son modèle économique. Et face à l'enjeu capital qu'elle représente aujourd'hui, le groupe multiplie les actions pour maîtriser le gâchis tout au long de sa chaîne de valeurs.
Peut-être ne le savez-vous pas mais certaines des marques les plus emblématiques du groupe Bel sont nées de la valorisation des co-produits. La recette de la Vache qui Rit® a été inventée pour valoriser des surplus de fromages et celle du Kiri® a été développée pour réutiliser la crème inutilisée lors de la production de certains fromages à pâtes pressées.
Aujourd'hui, à l'heure de la lutte contre le gaspillage est une priorité , le groupe Bel renforce ses actions tout au long de sa chaîne de valeurs. De la collecte de lait jusqu'à l'assiette du consommateur, le gaspillage est scruté à chaque étape des process avec pour objectif une économie circulaire vertueuse et une réduction conséquente de son empreinte carbone.
Une collecte qui limite la perte de matière première
Chez Bel, la lutte contre le gaspillage commence à la ferme. Le lait, denrée périssable fragile, est collecté localement et très régulièrement, au maximum tous les 3 jours. L'objectif : limiter les pertes de matières premières chez les éleveurs partenaires. Et même s'il y a un pic de production, Bel s'engage à récupérer la totalité du lait produit. Enfin, ce délai court entre la collecte et la transformation participe à une plus grande qualité de la matière première utilisée pour fabriquer les fromages.
Une production vertueuse
Au niveau des usines, des efforts sont mis en œuvre pour réduire le plus possible les déchets. Le développement et la fabrication des produits sont réalisés pour que les qualités gustatives et sanitaires des fromages soient effectives sur une durée de vie longue. Côté production, les plannings de mise en fabrication sont ajustés par rapport à des estimations fines pour éviter d'éventuelles surproductions.
Au bout de la chaîne, ce sont 99% des co-produits du groupe Bel qui sont valorisés. Les surplus des productions laitières, tels la crème ou le lactosérum, sont soit réutilisés dans les usines du groupe, soit revendus à des tiers pour rentrer dans d'autres fabrications. Une part marginale de ces surplus sont également valorisés sous forme d'énergie.
Une distribution sous contrôle
La grande majorité des produits du groupe sont vendus via des canaux de distribution classique. Mais lorsqu'il y a des excédents de stock, tout est mis en œuvre pour éviter la destruction : ventes via d'autres circuits ou dons à des associations. Ainsi en 2019, Bel a donné 214 tonnes de marchandises à des banques alimentaires dont 97 en France. Les produits destinés à l'export bénéficient d'une procédure de « restickage » qui permet d'insérer sur les étiquettes les mentions légales en français afin d'éviter leur destruction si jamais un problème survient. Ainsi il est possible de les revendre aux grossistes français.
Faire évoluer les dates de péremption
Les dates de péremption présentes sur les produits alimentaires sont responsables d'environ 10% du gaspillage. En 2019, la Start-Up Too Good To Go* a lancé un Pacte Dates de consommation pour mieux informer les consommateurs qui ignorent souvent à quoi elles correspondent. Le Pacte a été signé par une cinquantaine d'industriels et d'acteurs de la distribution dont Bel. Le groupe est fier d'être l'un des premiers à avoir concrétisé son engagement en indiquant sur les boîtes de La Vache qui Rit® des informations sur la Date de Durabilité Minimale (DDM) et la différence avec la date limite de consommation (DLC).
Sur le terrain du foodservice : des solutions anti-gaspi très concrètes
Sur le terrain, Bel s'implique aussi, en particulier sur le marché du foodservice où le groupe a noué un partenariat dès 2014 avec Chef Eco, un fabricant de tables de tri pour la restauration collective. Ces tables sont conçues avec un système de pesée connectée ce qui permet de donner une information précise, aux opérateurs mais aussi aux convives, sur la quantité de nourriture jetée et sur les volumes de déchets. Mais se doter d'un tel équipement reste coûteux pour une cantine scolaire. C'est pourquoi Bel Foodservice offre une aide comprise entre 500 et 1 500 € pour accompagner les établissements qui mettent en place une démarche anti-gaspi. L'opération a d'ores et déjà permis d'aider plus d'une centaine d'établissements depuis 2014. Depuis 2020, l'opération va plus loin puisque Bel soutient financièrement la plateforme de gestion des dons alimentaires Click&Don. Celle-ci met en relation en temps réel les donateurs (la restauration) et les collecteurs (associations, banques alimentaires) avec une visibilité sur la quantité de nourriture à donner. L'outil permet une meilleure traçabilité et gestion du transfert de responsabilité et facilite les démarches et procédures administratives (convention en ligne, bon de collectes et gestion des datas).
*Too Good To Go a mis au point une application permettant de mettre en relation commerçants et citoyens pour que les premiers puissent y vendre à moindre prix les "invendus" du jour plutôt que de les mettre à la poubelle.
Bel conçoit aussi des produits pour limiter le gaspillage avec :
- Des portions qui permettent de limiter le gaspillage en dispensant la juste ration,
- Des portions qui génèrent 5 fois moins de déchets d'emballage qu'un pot de yaourt,
- Des portions marquées individuellement avec des DLC et des DDM reconnaissables,
- Des conditionnements en seaux ou en terrines, refermables pour préserver le produit pour une utilisation ultérieure,
- Des emballages responsables avec 84% d'emballages prêts au recyclage et une ambition de 100% à l'horizon 2025.