Gestion du gaspillage alimentaire : des tests prévus en restauration collective
Avril 2019
Sur les trois milliards de repas produits par an en restauration collective, plus d’un million de repas sont perdus (540 000 t de nourriture)1. Le projet de loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable », adopté en octobre dernier, prévoit de limiter ce gaspillage en obligeant les opérateurs de la restauration collective à donner les repas non servis à des associations caritatives.
Pendant six mois, des tests vont être menés avec des acteurs volontaires afin d’identifier les facteurs de réussite et les freins. Un diagnostic préalable à la démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire, incluant l’approvisionnement durable, va par ailleurs être imposé à tous les acteurs, afin de relever le gaspillage éventuel pouvant être évité à chaque étape du processus, des achats à la livraison des repas, en passant par la réception des matières premières.
Parallèlement à cela, une expérimentation du menu végétarien dans les cantines scolaires est prévue pendant deux ans : toutes les écoles devront « proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien » pouvant être composé de protéines animales (produits laitiers, œufs) et végétales (céréales, légumineuses).
Ce plan de diversification des protéines devient obligatoire pour les organismes de restauration collective servant plus de 100 couverts par jour en moyenne sur l’année. Des dispositifs qui devraient permettre de mesurer « l'incidence d'options végétariennes sur le gaspillage alimentaire », dans lequel la viande, le poisson et les œufs pèsent pour 50 %.
1Ademe, 2016.